mercredi 9 mai 2007

Le sober-home, un refuge

Je me gare. J’entre dans une maison. Deux types préparent un BBQ dans le jardin. Stefany ne vit pas seule : elle a une fille de 16 ans et sept colocataires, plus quelques conjoints et plein d’enfants.

Elle me présente à des tas de gens dont je ne retiens pas les noms. Ce n’est pas une maison comme les autres. C’est un « sober-home », une maison d’où l’alcool est banni. Je ne suis pas dans une secte religieuse particulièrement rigoureuse, mais avec des gens qui sortent d’un centre de désintoxication et viennent de récupérer leurs enfants, ou sont sur le point de les récupérer. Le sober-home est une transition vers le retour à une vie normale.

Il y a Jesse et Monica. Jesse ou Monica, je ne sais plus, a 30 ans. C’est la manager du sober-home. Elle est responsable du respect des règles. Elle n’a pas bu une goutte d’alcool depuis trois mois. Ses trois enfants lui ont été retirés par la Ddass américaine. Elle me demande si je veux des médicaments pour ma toux. J’ai du sirop Nyquil qui m’assomme la nuit. « On ne peut pas en boire ici, il y a de l’alcool dedans. C’est pour ça que tu dors bien. » Je prends des photos. Les gamins me font des grimaces.



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