Le soleil cogne. Il doit faire
Une fille veut me tatouer un G/G sur l’épaule gauche. Ça veut dire « Girl on Girl ». Je lui demande si ça part aussi vite que les tatouages malabars. J’ai de la chance, la réponse est oui. Roberta, elle, se fait tatouer la gorge d’un « Got marriage. Voteforequality.org ». J’y ai droit aussi, sur l’épaule droite. Ça me console : au moins, je fais un peu de politique.
Dans les toilettes des femmes, la queue est énorme (elle est facile, je sais). Je vais en face checker celles des hommes. Nobody. De toute façon, la population masculine est quasiment réduite à la non-existence ce week-end. Ici, c’est pourtant comme les zizis de Pierre Perret. Il y a de tout, des vieilles, des jeunes, des moches , des belles, des grosses, des maigres, des tatouées, des rasées, des blanches, des noires, des marrons, en version camionneuse ou lipstick. Il y en a même dans le plâtre et en fauteuil roulant. Il y a même un caniche « lesbienne ».
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